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Août 2007

Bali & Lombok

Au cœur de l'Indonésie.

l'île des Dieux.

Depuis le temps que nous écoutions les aventures des baroudeurs de la famille, Christian, Sylvie et Philippe , que nous rêvions des contrées lointaines qu'ils nous montraient sur leurs photos.

Depuis le temps que nous les emmenions à l'aéroport et que nous, nous ne passions jamais le sas d'embarquement : d'ailleurs, on se demandait bien ce qu'il y avait de l'autre côté !

Hé bien, nous avons décidé de ne plus vivre les voyages par procuration ; d'autant plus que notre fils allait partir un an pour un tour du monde et il était important pour nous de tester ses conditions de voyage, pour être zen.

Destination Bali

 Pourquoi ? Nous sommes attirés par le continent asiatique ; seulement, au mois d'août, la plupart des pays sont soumis au régime de la mousson sauf l'Indonésie. Mais l'Indonésie, c'est une multitude d'îles avec leurs particularités. Pour une première expérience, Bali semble toute indiquée, par sa culture, et la facilité des déplacements.

Bali est une île profondément traditionnelle. Les habitants vivent en communauté dans un esprit empreint de traditions. La religion a une place très importante. Il n’est pas étonnant de consacrer une partie de sa journée à des rites religieux.

   Cinquantenaires, premier voyage sur long courrier, avec un sac à dos ; sentiment bizarre de partir avec si peu de choses (encore trop, dixit Jean-Jacques) ; d'habitude on emmène un morceau de notre maison avec notre camping-car. En plus, nous avons une connaissance rudimentaire de l'anglais qui n'a pas été pratiqué depuis le lycée (c'est vous dire !) Mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron, comme le dit le bon sens populaire.

L'ARRIVÉE

   Quelques 35 heures plus tard (hé oui, on ne fait pas dans la demi-mesure) en car, en TGV, en avion avec 3 escales, on arrive à l'aéroport de Denpasar. On fait moins les fiers : fatigués, désorientés ; en plus, il est 22 heures. La musique, les odeurs, la statue du Garuda, les visages, on est sur une autre planète : les sollicitations pour les transports nous assaillent. Heureusement, on a réservé une chambre dans une guesthouse à Sanur Watering hole II avant notre départ  ; on prend un taxi officiel car on n' est pas encore rôdé pour discuter les prix ; ce n'est déjà pas simple de se faire emmener à l'adresse voulue car notre chauffeur voudrait bien nous conduire  où il pourrait prétendre à un bakchich ; heureusement, on a bien été briefé avant notre départ, et on ne se laisse pas faire : il voit tout de suite, qu'il a affaire à  des voyageurs  expérimentés.

Musique " Gamelan "

Gamelan : L’orchestre accompagnant les danses s’appelle le Gamelan. Il est composé de percussions et de flûtes.

SANUR

 Après une nuit réparatrice, on découvre notre environnement : maisons traditionnelles, jardins balinais, statues avec des offrandes, odeur d'encens et les sollicitations par les vendeurs et les nombreux "transports " ; on apprend à répondre " tidak, térima kasih " (non merci) ça passe mieux en bahasa indonésia . on découvre aussi la cuisine balinaise qui est un vrai régal pour les papilles, c'est épicée et très parfumée ; Jean-Jacques est rassuré, il ne mourra pas de faim ; en effet, il est assez difficile pour la nourriture ; je mise sur les voyages pour l'émanciper.

2 jours après notre arrivée, on quitte Sanur, et là commence la grande aventure des transports locaux avec le marchandage ; Jean -Jacques voulait du typique, hé bien, on est servi, au-delà de nos espérances.

La langue Indonésienne. Quelques mots afin de communiquer un minimum avec la population : (Oui : ya); (Non : tidak); (Bonjour jusqu'à midi : selamat); (bonjour de midi à 15h : selamat siang); (Bonjour de 15h à 18h : selamat soré); (Bonjour après 18h : selamat alam); (Bienvenue : selamat datang); (Bonne nuit : selamat tidur) ; (Au revoir : selamat jalan); (Merci : terima kasih); (De rien : sama sama); (Français : Perancis); (Ville : kota); (Montagne : gunung); (Volcan : gunung api); (Banane : pisang); (Poulet : ayam).

PADANGBAI

C'est un petit port, qui est rythmé par les ferries qui font la liaison Bali-Lombok ; la baie est magnifique ; on trouve un hébergement type grenier à riz au Bilabong, situé sur le front de mer ; il n'y a pas beaucoup de touristes : l'attentat de 2002 est encore dans les esprits. On fait la connaissance d'un cannais qui vit 2 mois par an ici depuis plus de 20 ans ; il nous coache sur les us et coutumes locaux. Il nous fait découvrir un petit paradis : une plage de sable blanc, quelques warungs  où l'on peut se restaurer à moindre coût  et les incontournables masseuses que je teste : Houlala ! le massage indonésien est plutôt musclé . On est accosté par 3 jeunes indonésiens qui veulent surtout pratiquer l'anglais : ils sont mal tombés avec nous ! Mais ils ont l'air satisfait : en fait, on parle le même anglais, avec le même accent !

1 août ; c'est la fête au temple. Durant 3 jours, des centaines de pèlerins arrivent en bémo, en pick-up, en moto ; ils ont revêtus leurs plus beaux atours et portent de magnifiques offrandes ; cette cérémonie attirent de nombreux chalands : marchands de satay, petits bazars. On est vraiment plongé dans la vie balinaise. Le soir, on assiste à un spectacle de danses"Legong" au son du gamelan : costumes, gestes gracieux, regards fascinants des femmes. Puis on est dirigé vers un théâtre d'ombres chinoises ( wayang kulit ) en plein air : c'est fabuleux, on ne comprend rien mais le spectacle est aussi bien sur scène, que dans les coulisses, que dans le public.

La cuisine indonésienne change d'un endroit à l'autre du pays. Personnellement, nous l'avons beaucoup appréciée ! Voici quelques plats typiques des régions que nous avons visitées (Bali et Lombok): Mie goreng : nouilles frites aux légumes ; Nasi goreng : riz frit aux légumes; Gado gado : légumes cuits épicés accompagnés de sauce aux cacahuètes ; satay : petites brochettes de poulet, cuites au barbecue et servies avec une sauce aux cacahuètes.

Ile de LOMBOK

   Cette île ne se trouvant qu'à 4 heures de ferry, c'est l'occasion de découvrir une autre île, très différente de Bali : la religion musulmane domine, la population est d'origine Sasak ( la peau est plus foncée ), l'ile est plus rurale que Bali et beaucoup plus pauvre. On se rend au sud à Kuta ( rien à voir avec Kuta de Bali) peu de touristes.

Kuta  : on trouve un hébergement dans une pension familiale hindouiste G'day inn ; le soir, on traverse le village pour aller manger, il fait nuit, pas d'éclairage et les chiens rôdent ; c'est assez impressionnant.

4 août : c'est mon anniversaire ; pour l'occasion JJ décide de m'emmener faire un tour en moto Wahou ! Jamais fait de moto et JJ depuis très très longtemps, lui c'est plutôt le vélo qu'il maîtrise : mais bon il faut bien se lancer si on veut parcourir un peu  la région. Les autochtones ont un petit sourire en nous voyant passer ; soit c'est notre allure, 2 grands machins chevauchant une bécane ou alors, ils perçoivent notre manque d'assurance ! On arrive à Gerupuk village traditionnel de pêcheurs où j'achète un sarong tissé soi-disant par la grand-mère du vendeur; cela fait sourire Jean-Jacques (il est toujours sceptique et il a certainement raison). On poursuit notre périple avec plus d'assurance, sur la côte où se succèdent des baies superbes aux eaux bleu lagon ; une grande montée se présente ; on n'avance pl us, JJ rétrograde mais soudain la moto se cabre ; je me retrouve, debout, plus de moto entre les jambes et Jean-Jacques qui se bat avec la moto qui lui tourne autour. Finalement on en est quitte pour une belle frayeur.Pour se remettre de nos émotions, on va sur une immense plage de sable blanc ; personne à l'horizon mais, le temps de s'installer et une dizaine de vendeuses de sarong nous assaillent : pas de touriste, pas d'affaires. Je vais me baigner en laissant Jean-Jacques avec son harem ; puis j' achète encore un sarong pour me donner bonne conscience et ça fera des cadeaux à notre retour.

Le gecko Indonésien est un lézard de la famille des gekkonidae. Il a des ventouses au bout des pattes qui lui permettent de se déplacer sur toutes les surfaces, qu'elles soient verticales ou même à l'envers. Son cri très caractéristique est comme composé des 2 syllabes "ge" "cko" !

SENGGIGI

 C'est une autre atmosphère : beaucoup de monde et beaucoup de sollicitations ; on n'aime pas trop, on embarque sur un bateau pour Gili Air pour 4 jours de "farniente-vacances-cocotiers" ; ici tout est fait pour les touristes : bungalows, paillotes avec tables et coussins en bord de mer... et snorkelling que l'on pratique avec émerveillement ; on est tellement scotché qu'on oublie de se badigeonner de crème solaire et on se fait griller comme les poissons sur le barbecue que l'on déguste le soir après les avoir choisis auprès du pêcheur; conseil : ne pas oublier de manger les yeux, la cervelle, pas de gaspillage mais rassurez-vous les pêcheurs savent que les occidentaux n'en raffolent pas.  Donc, plus de plage,  je suis condamnée à me consacrer à la lessive et aux courriers pendant que Jean-Jacques explore l'île : 1 heure 30 pour faire le tour de l'île à pied.

On quitte ce petit paradis, à bord d'un bateau à balancier jusqu'à Bangsal puis bus jusqu'à Lembar ; pendant le trajet, sur le bord des routes, les normes de sécurité ne sont pas les mêmes qu'en France, on a pu voir des enfants d'école musulmane qui s'entraînaient pour le défilé de la fête de l'indépendance (17 août) avec de grands bâtons (attribut Sasak pour les combats). Puis ferry.

Retour à PADANDBAÏ

    Et c'est comme si on revenait chez nous, car on retrouve un terrain connu.

   On programme 4 jours pour rayonner dans la région : temple de Goalawah, plage de sable noir de Kusamba, ville de Semarapura où on assiste au défilé de toutes les écoles de la région pour célébrer  la fête de l'indépendance ; on est frappé par le côté très militaire du défilé,  le sérieux et la rigueur des enfants ; j'essaie d'imaginer la même chose dans nos écoles ! Mais il faut savoir que la baguette n'est pas loin, alors en France !  

Tenganan : on prend un bémo avec un chauffeur très sympathique qui, après les formalités d'usage : Where do you come from ? What's your name ? Have you children ? entreprend de m'apprendre l'indonésien ; c'est un fameux moment : moi, qui ai du mal avec les sons "an" et lui avec les sons "j". En route, on croise une procession de villageois qui courent avec une civière sur les épaules ; en y regardant de plus près, on s'aperçoit qu'un corps enveloppé dans un linceul tressaute au rythme de la course ; ce rituel a lieu pour perdre l'esprit du mort afin qu'il laisse sa famille en paix : c'est assez impressionnant.

On arrive à Tenganan : c'est un vrai village d'artisanat pour touristes ; mais notre objectif, c'est une rando dans la forêt tropicale ; on suit un chemin bien marqué qui démarre au fond du village ; quelques croisements plus loin, on est un peu désorienté ; on se croit seul, mais la forêt a des yeux et des oreilles ; un indonésien nous invite à le suivre ; je peine à le suivre, ça grimpe,  la chaleur est tropicale et lui, il est pieds-nus ; il nous remet sur le droit chemin, celui des rizières . On croise une frêle jeune femme qui a la tâche de remonter la terre ; elle peine à hisser son chargement sur la tête ; Jean-Jacques lui propose son aide et il est estomaqué par le poids du ballot. On rejoint une route où l 'on reprend un bémo qui, à notre grande surprise, nous propose la course au prix local : pas besoin de marchander !

   C'est notre dernier jour à Padangbaï, nous croisons une procession de gens qui portent les portraits de 9 personnes décédées ; ils se rendent dans un des temples ; ils en ressortent avec 9 effigies (sorte de pantins) et se rendent au cimetière ; ils ne sont pas tristes car leur deuil date. En fait, les familles des défunts se regroupent  pour partager les frais de la cérémonie ; la crémation aura lieu plus tard.

UBUD

 L’architecture des temples est fantastique. Ces « pura », de brique et de pierre, servent à accueillir les offrandes faites aux dieux. Chaque élément a une valeur et une signification religieuse. C’est la même chose pour les maisons individuelles (alignement vers la montagne).

C'est une ville touristique mais agréable ; c'est le centre culturel de Bali et une vrai caverne d'Ali baba avec ses boutiques de souvenirs et restaurants. En fait, les touristes de Kuta viennent passer une journée pour leurs achats ensuite resto en attendant l'heure d'un spectacle de danses balinaises. 

   On trouve une guesthouse au milieu des rizières, à 2 pas du centre ; c'est raffiné et chaleureux : mobilier en bambou, fleurs d'hibiscus sur le lit, thé à volonté ...pour un prix tout à fait raisonnable (100 000 rps environ 8 euros petit déjeuner copieux compris) à noter dans votre carnet d'adresse "Hibiscus" Jalan Bisma  

   Après notre installation, on part en repérage : on est assailli par le bruit de la circulation et la foule. Le lendemain, au cours d'une excursion, on voit une concentration de motos et de voitures ; on nous explique qu'il y a des combats de coqs. Je suis autorisée à rentrer bien que je sois une femme, tourisme oblige ; on se trouve  dans une grande arène avec une sorte de ring au centre ; effectivement c'est un univers essentiellement masculin où les paris s'enchaînent au gré des combats ; on se croirait au milieu d'une basse-cour quand les paris sont lancés. A côté, de nombreux jeux de hasard et d'argent attirent le chaland.

    Les combats de coqs. Fût un temps où il était peu probable, lors d'un séjour à Bali, de ne pas avoir l'opportunité d'assister à un combat de coqs. Ils étaient fréquents et chaque village en organisait. Depuis 2005 ils ne peuvent de par la loi qu'avoir lieu lors de certaines importantes festivités religieuses, et cela encore que de manière très contrôlée.Mais dans les montagnes, les Balinais les plus traditionnels résistent et il arrive souvent que l'on tombe sur un combat de coq "illicite", un grand nombre de motos garées au bord de la route en signalent généralement la présence. On décide d'aller voir de plus près,on le fait timidement. Peut-être de peur de découvrir une facette moins "glorieuse" de la culture balinaise, un aspect plus sauvage, loin du raffinement des cérémonies et des danses, mais néanmoins curieux d'assister enfin à ce spectacle pour qui les Balinais se passionnent, eux qui consacrent une partie de leur temps assis devant leur maison à cajoler leurs coqs. Mais les apparences peuvent s'avérer trompeuses. Autour et dans l'arène de combat, dans la chaleur, la poussière et l'odeur du sang, au milieu des cris et des gesticulations, dans tout ce désordre apparent se joue beaucoup plus que de l'argent.

    A notre retour, notre hôte nous informe qu'une grande cérémonie, dans le cadre des crémations, est prévue le soir même à 9h. On passe une soirée extraordinaire au milieu des balinais : c'est l'histoire du Ramayana  qui est représentée avec tous ses personnages, des costumes fantastiques, mais surtout une ambiance "magique" qui est irracontable ; on s'est rendu compte à quel point les gens sont imprégnés par la religion et les esprits. Ce qui est impressionnant aussi, c'est la discipline des enfants, même très jeunes, malgré la longueur de la cérémonie (plusieurs heures) ; pas un ne pleurniche, pas de chahut, beaucoup de respect. Là encore, on ne peut s'empêcher de comparer avec  les enfants occidentaux. 

Les rizières de Jatilawi on prend un chauffeur qui est aussi un très bon guide ; on découvre les rizières en terrasse : un vrai paysage de carte postale mais ce travail n'intéresse pas les balinais, beaucoup de saisonniers viennent de Java et de Lombok ; leur situation est très précaire.

   Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin... hé bien si !  Alors on commence à regarder comment on va caser les souvenirs dans nos sacs à dos.  Le soir, on a réservé un spectacle de danses "kecak", qui retrace un épisode du Ramayana ; l'originalité est dans le chœur des voix d'hommes (80)  assis en cercle ; c'est une polyphonie de sons synchronisés avec une chorégraphie assez statique : c'est très particulier ; moi j'ai beaucoup aimé, Jean-Jacques moins. Par contre, on a bien vu la différence entre une cérémonie du cru où l'on perçoit la magie de l'esprit balinais et un spectacle pour touristes.

   On part pour visiter Goa Gajah, la grotte de l'éléphant ; on pensait faire le chemin à pied, mais on est surpris par une grosse averse tropicale ; sous un abri, on se retrouve avec 3 indonésiens qui attendent l'accalmie ; ce sont des sculpteurs sur bois qui se découvrent des affinités avec JJ. La pluie ne nous laisse pas de répit, alors on prend un bemo. A la grotte, un indonésien nous aborde pour nous faire visiter la grotte et c'est sans contre-partie ; il souhaitait juste des pièces françaises pour sa collection. Il nous avait repéré à Ubud du fait qu'on se déplace souvent à pied, ce qui n'est pas le cas des indonésiens qui prennent un bemo  pour faire de courtes distances.

   Encore une journée de pluie et pourtant ce n'est pas encore la saison ; nous pensons que c'est le réchauffement climatique qui est à l'origine de ce décalage ; hé bien non ; d'après les balinais, c'est la saison des crémations, donc il y a beaucoup d'esprits sur l'île et c'est ce qui perturbe le temps : c'est une explication comme une autre !

   Dernier jour à Bali : on arpente les rues pour s'imprégner de cette vie asiatique balinaise qui nous a tellement dépaysée et qui nous a ouvert de nouveaux horizons. On prend notre dernier repas indonésien, dans un resto en face de Ubud Palace, où ils servent un 'babi guling" (cochon de lait grillé) à tomber à genoux ; adresse très prisée des indonésiens.

   Les danses de Bali : Il en existe de nombreuses sortes.  Les danseurs racontent des récits historiques ou mythologiques ou encore des scènes religieuses, inspirées du Râmâyana, le livre sacré hindouiste.

 CONCLUSION

   Ce voyage restera à jamais gravé dans notre mémoire car ce fut un voyage initiatique dans la mesure où on a découvert une culture totalement différente de la nôtre, une autre façon de voyager et les rencontres.

  Ce qui nous a marqué : les odeurs d'encens et des fleurs de frangipaniers, les couleurs des vêtements dans les temples, les pyramides d'offrandes, la musique des gamelans , les saveurs de la nourriture, les transports, mais surtout le sourire et la gentillesse des indonésiens, ainsi que la magie de ce pays avec ses croyances et ses esprits.

  Les offrandes, ce sont des fruits, gâteaux de riz, etc. assemblés dans une couronne de plusieurs étages de haut. Les femmes les portent sur leur tête. Les rites funéraires sont particulièrement impressionnants. Les défunts sont enterrés jusqu’à une date précise de crémation collective, puis on les incinère avant de jeter leurs cendres dans la mer. C’est le retour à la nature.

Bali c'est aussi  ça!→ : Bali un paradis en danger?

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