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La magie du Cambodge

Nous voilà partis pour 5 semaines

Nous avons succombé

à la magie du Cambodge et aux sourires légendaires des Cambodgiens.

Nous avons profité et apprécié tout ce qui s'offrait à nous : les promenades sur le quai Sisowat le soir à Phnom Penh (malgré la chaleur) en nous mêlant aux familles cambodgiennes, la découverte des pittoresques villages sur pilotis du Tonlé Sap, la belle parenthèse à Battambang.

Après 2 ans, nous reprenons les sacs à dos.

 L’Asie nous séduit encore ; on a hésité entre le Vietnam, le Laos et Cambodge. On a opté pour le Cambodge pour plusieurs raisons ; Philippe nous avait parlé de ce pays où on prend le temps de regarder pousser le riz ; sans doute aussi, à cause de Shanta que j’ai côtoyée à l’école où ses enfants étaient scolarisés et qui est née et a vécu les années noires du Cambodge qu’elle a retracées dans un livre.

Billets d’avion réservés jusqu’à Bangkok d’abord, histoire de se remettre dans l’ambiance asiatique, et on aime bien cette capitale. Ensuite vol jusqu’à Phnom Pen. Tout est prêt, les sacs à dos sont presque bouclés, mais 5 jours avant le départ, je suis complètement bloquée par un lumbago. Non, je ne le fais pas exprès ; c’est sans doute psychosomatique comme l’ont suggéré certains ; possible car les départs me stressent toujours, surtout par rapport à mes parents âgés ; la suite me donnera raison. Toujours est-il que Jean-Jacques a vraiment cru qu’on allait être obligé d’annuler. Ostéopathe, traitement de cheval ou plutôt de mammouth (au dire de mon médecin), plus une bonne ceinture et nous voilà partis pour 5 semaines.
Vendredi 31 octobre, bus, TGV, RER, avion avec la compagnie Oman air, escale à Milan, Muscat, arrivés à Bangkok après 15h de vol. Le retour se fera à partir d’ici également, car cela nous laisse toute liberté concernant la durée de notre séjour au Cambodge ; quand on en a assez, on repasse en Thaïlande par la frontière terrestre.

BANGKOK

On a réservé les 2 nuits à l’hôtel Lamphutree que l’on connaît et que l’on apprécie pour sa situation et son cadre. La chaleur est étouffante ; il faut se ré-acclimater. C’est le festival international des marionnettes : 50 pays représentés et devinez : on voit un spectacle de guignol. On doit admettre qu’il ne fait pas un tabac devant le public thaï, sauf quand Guignol frappe avec son bâton ; les asiatiques sont très sensibles au comique de situation et c’est un langage international.

CAMBODGE : PHNOM PENH

Une heure de vol ; on survole des étendues inondées ; c’est la fin de la mousson. Les formalités à l’aéroport nous prennent du temps : visas, déclaration de bonne santé. Avec le taxi, nous nous trouvons plongés dans la circulation anarchique qui est à droite. Aucune règle n’est respectée à part les feux rouges et encore ! C’est le plus culotté qui force le passage. Un flot de scooters slalome entre les voitures et n’hésite pas à remonter la circulation à contre-sens. Dessus, ils sont 1,2,3,4, voir 5. Quelques vélos essaient de rivaliser. Il y a aussi les tuk-tuks et les charrettes des petits vendeurs de rue.
Le chauffeur nous dépose à l’entrée d’une ruelle (ça nous rappelle Sanur à Bali). On pousse un portail et on se trouve dans un havre de paix ; en pleine ville, un jardin luxuriant avec de vrais arbres et la guesthouse « Alibi » a beaucoup de cachet avec ses boiseries et son escalier en bois. On affrontera la ville demain.
La guesthouse est bien située, à proximité du palais et du temple royal et pas loin du fleuve ; ce qui est un atout pour profiter de la fête de l’eau qui va débuter. Pas de temps à perdre, toutes les visites dans les monuments seront suspendues durant la fête. Le site royal comprend de nombreux bâtiments mais beaucoup sont fermés, soit pour cause de travaux soit ils sont réservés à la famille royale. L’architecture ressemble beaucoup à l’architecture thaï.
Lorsque la chaleur se fait moins pesante, on se rend au bord du fleuve Tonlé Soap.

 Il y a foule, c’est le lancement des festivités, qui n’ont pas eu lieu depuis 2010 à cause d’un accident qui avait fait plus de 350 morts ; cette fête marque l’inversion du courant du fleuve. Il n’y a rien de spécial à voir ce premier soir, mais les gens déambulent en famille au milieu d’une foule de petits vendeurs de tous âges qui proposent au chaland les choses les plus variées : cacahuètes, insectes grillés à croquer, légumes, viandes, chaussures, gadgets, livres etc ; sans compter les mendiants et les personnes handicapées qui espèrent émouvoir quelques personnes et récolter quelques pièces ; en tant que touristes, on est très sollicité.

Ce qui est surprenant dans ce pays, c’est que 2 monnaies sont en circulation : le dollar et le riel. Tous les prix sont annoncés en dollars ; pour la moindre babiole, on vous demande « one dollar » ce qui peut être excessif, alors il faut marchander sur la quantité. Le riel n’est utilisé que pour rendre la petite monnaie ou au marché.
On a expérimenté la traversée de route : un vrai défi ! Passage piéton (ça existe) ou pas, c’est du pareil au même. Au début, devant le flot de véhicules, on attend que quelqu’un veuille bien s’arrêter pour nous laisser passer. Il ne faut pas rêver ! Alors on observe les locaux. Il faut se lancer et surtout ne pas hésiter et ne pas s’arrêter. Les conducteurs de tout véhicule, ont l’habitude de slalomer et vous éviteront (normalement). Le seul accident qu’on ait vu, impliquait des touristes qui ne maîtrisaient pas la conduite de leur scooter.
Le roi est présent pour inaugurer le départ des courses de bateaux, en fait de très longues pirogues propulsées par une quarantaine de rameurs ou rameuses.
Les étrangers ont droit à l’accès gratuit d’une tribune V.I.P. pour observer les courses. On est assis et à l’ombre. On a même à disposition un casque pour entendre les commentaires en anglais et même en français : ROYAL ! Les courses ne nous passionnent pas longtemps car on n’est pas impliqué pour supporter telle ou telle équipe ; on préfère s’immerger dans la foule (malgré les mises en garde de sécurité) pour observer la vie cambodgienne.
Le soir, on intègre de nouveau la tribune pour admirer le feu d’artifice et le défilé de barges décorées et illuminées montrant des slogans à la gloire de la politique du gouvernement.

On consacre notre dernier jour à l’histoire tragique sous les khmers rouges. Période qui a duré 3 ans, 8 mois, 20 jours et pendant laquelle l’Angkar l’organisation) a massacré un quart de la population. Ensuite de nombreuses années se sont écoulées avant que le Cambodge ne redevienne un pays « maître » de son destin.

 On commence par la visite du lycée appelé S21 qui était un centre de détention et de torture sous Pol Pot. Des hommes, des femmes, des jeunes, des personnes âgées, des intellectuels, des artistes, des médecins et même des khmers rouges accusés de trahison ont souffert le martyr entre ces murs. Les photographies de ces victimes sont présentes dans les différentes salles et du coup, ces visages illustrent l’horreur que des millions de gens ont vécu. A leur arrivée, les vietnamiens n’ont trouvé que sept survivants.
On poursuit ce pèlerinage dans la banlieue à 15km où se trouve un des 380 sites d’extermination recensé « killing fields »( les champs de la mort).
Au cours de notre parcours, on a été très choqué d’apprendre que les khmers rouges ont siégé à l’ONU jusque dans les années 90 en tant que représentants du peuple qu’ils avaient massacré. Les USA, mais les pays européens dont la France, ne voulaient pas reconnaître le gouvernement mis en place par le Vietnam soutenu par l’URSS. Ha ! Les arcanes de la politique ne cesseront pas de nous étonner ; et on ne sait pas tout !
Ces visites ont été très éprouvantes, mais nécessaires pour tenter de comprendre ce pays et surtout admirer la capacité d’un peuple à rebondir.

KOMPONG CHNANG

On prend un bus tout à fait correct avec la clim. et un chauffeur dont la conduite ne me stresse pas. La route de Battambang est goudronnée.
Le bus s’arrête dans un gros bourg Kompong Chnang On est les seuls touristes à descendre. Il faut dire que ce n’est pas un endroit très touristique, mais qui est quand même signalé dans le Lonely Planet. Peu d’hébergement : on se retrouve dans un hôtel de type chinois ; ce n’est pas notre tasse de thé car c’est une ambiance impersonnelle.
 L’intérêt de cette petite ville, ce sont les 2 villages flottants : l’un est occupé par une population vietnamienne et l’autre khmer. On loue une barque en bois avec une rameuse vietnamienne qui rame debout. Dommage la conversation tourne court car elle ne parle pas anglais et on ne parle ni vietnamien, ni khmer et le langage des mains reste très limité. La balade dure 2 heures, assis sur un petit tabouret sans dossier ; on ne peut pas changer de position (aie mon dos !) car la barque n’est pas très stable et le soleil tape fort. Pourtant notre rameuse prend grand soin de nous : elle a mis un gilet de sauvetage sous nos fesses fragiles d’occidentaux et nous a fourni un grand parapluie en guise d’ombrelle ; on sillonne les « rues » ; comme ce n’est pas touristique, les gens ne sont pas blasés et nous gratifient de nombreux sourires.
Après cette balade sur l’eau, on se promène dans la ville. Ici, peu de circulation, pratiquement pas de voitures, des scooters et très peu de tuk-tuks. Aux abords du monument de l’Indépendance, les collégiens nettoient la rue. Mais ailleurs, les détritus jonchent le sol ; de toutes façons, difficile de faire autrement, il n’y a pas de poubelles publiques ; et pourtant on a vu une campagne publicitaire concernant les déchets et leur recyclage. Des boutiques de toutes sortes bordent les rues ; elles ne paient pas de mine et pourtant certaines vendent des IPhone coûteux ; c’est donc que certains peuvent les acheter, sans doute en s’endettant.
Outre les villages flottants, à proximité, il y a un village de potiers et on tombe bien car aujourd’hui, il y a des festivités qu’on ne verra pas. En fait le chauffeur de tuk-tuk nous balade de maison en maison où chaque famille a sa spécialité ; des objets utilitaires pour la plupart dont des tirelires qui sont des pots que chaque famille enterre et quand le pot est plein, il le déterre et le casse pour récupérer leurs économies. Dans les campagnes, on ne fait pas encore confiance dans les banques.
Après ce tour, on retourne en ville et on s’aventure dans les ruelles qui se trouvent à l’arrière des boutiques. Et là on découvre la vraie vie du village. Les maisons sont construites sur pilotis car elles sont en contrebas ; à la saison des pluies, les maisons doivent avoir les pieds dans l’eau.

BATTAMBANG

Le bus nous emmène dans une grosse ville de 140000 habitants ; on craignait de retrouver une ambiance trépidante comme dans la capitale mais ça reste très provincial. 
 On a trouvé un hébergement dans une guesthouse Sangker-villa, tenu par un jeune couple arrivé depuis 1 mois ; on a adoré la spontanéité et la fraîcheur de leur accueil ; nous espérons qu’ils ne deviendront pas aussi désabusés que certains expatriés.
Notre première expédition est la découverte des artisans du nord de la ville en tuk-tuk. C’est un circuit très intéressant et varié. On visite d’abord une ferme aux crocodiles dont la peau est exportée en Thaïlande pour la fabrication de sac et la viande au Vietnam. Une famille fabrique des feuilles de riz pour les nems ; les femmes peuvent faire jusqu’à 1000 galettes par jour qui, vue leur finesse, sèchent en 15 minutes au soleil. Puis c’est la fabrication d’alcool de riz avec un artisan qui parle encore français. Ailleurs, c’est la découpe et le séchage des bananes. Notre circuit passe par un atelier de tissage et la dégustation d’un mélange de riz et de haricots rouges tassé dans un morceau de bambou et cuit à la braise (légèrement caramélisé, c’est délicieux).
On rentre au bout de 4 heures, riches de toutes ces découvertes.
Le soir, on va à un spectacle du cirque Phare-Ponleu-Selpak ; ce n’est pas un cirque comme les autres : il est issu d’une association qui a été créé en 1986 pour les orphelins d’un camp de réfugiés ; actuellement il forme des jeunes défavorisés à différentes formes d’expressions : dessins, musique, danses, arts du cirque etc. On assiste à un spectacle de jonglage, d’équilibriste, d’acrobatie sur le mode burlesque. On passe une excellente soirée et en plus on fait une bonne action. Vous pouvez avoir l’occasion de les voir car tous les 2 ans, ils font une tournée en France.
Après le nord de la ville, on fait le circuit sud qui commence par le bambou-train très pittoresque. Comme son nom l’indique, la plateforme est en bambou ; elle est simplement posée sur 2 essieux. Il n’y a qu’une voie donc on ne peut pas se croiser ; alors lorsque 2 trains se trouvent face à face, l’un des 2 (le moins chargé) dépose la plateforme sur la bas-côté ainsi que les essieux puis le remonte. A *l’origine, ce moyen de transport était utilisé par les villageois pour les marchandises, maintenant il balade les touristes amusés par cette expérience. *Ensuite on va visiter le temple Banan : pas extraordinaire ; beaucoup de km pour 4 monuments en piteux état. On sent que la religion a beaucoup souffert du régime kmer rouge ; on ne sent pas la ferveur qu’il y avait au Myanmar. On s’arrête à une ferme de culture de champignons, pas de Paris, mais de pleurotes. Du compost est mis en sac avec des spores de champignons ; la chaleur tropicale fait son œuvre ; le mycellium s’étend. Les champignons cueillis, d’autres repoussent aussitôt, ceci pendant 7 mois. *On a pu voir aussi le seul viticulteur du Cambodge. Au cours de cette excursion, on a pu admirer la campagne avec ses rizières et ses plantations de bananiers, de manguiers et d’orangers ( spécialité de la région).
Après cette longue expédition en tuktuk, je vais me faire faire un massage par le biais d’une association qui forme des personnes aveugles afin qu’elles puissent subvenir aux besoins de leur famille. N’allez pas croire que ce sont des papouilles ! Heureusement que j’ai demandé un massage de force moyenne car au bout d’une heure de pression du sommet du crâne au bout des orteils, j’en suis sortie talée mais avec la sensation d’être toute dénouée. Jean-Jacques a préféré aller boire une bière après avoir fait le tour du marché. Chacun son trip !
Pour revenir à la guesthouse, nous passons par les parcs où les cambodgiennes, à la tombée du soir, pratiquent l’aérobic. J’ai fait un essai ; je me serais cru à mon club de la Gym Volontaire ! Les hommes eux, pratiquent plutôt le jogging.

SIEM REAP

Pour rejoindre Siem Reap, il y a 2 possibilités : le bus et le bateau. On a opté pour le trajet au fil de l’eau, sur les conseils de Philippe et de Chantha. Le trajet dure plus longtemps (7 h au lieu de 3 h), mais on n’a pas regretté. On est à l’air et on peut voir la vie sur la rivière, dans les villages de pêcheurs. Il est vrai que le paysage n’est pas très varié ; parfois on passe dans d’étroits canaux et là il faut faire attention aux branches qui fouettent l’embarcation. A l’embarcadère, c’est la ruée des tuktuk. On a réservé à Babelguesthouse qui se trouve au fond d’une ruelle, un peu excentrée du centre-ville mais finalement c’est plus tranquille.
Pour visiter les temples d’Angkor, on loue des vélos. Le site est à quelques km et la chaleur se fait vite sentir mais ce moyen de locomotion nous laisse toute liberté. On a pris un pass 3 jours, ce qui nous laisse le temps de flaner. Les sites d’Angkor Vat et du Bayon sont envahis par les tours opérator : c’est la cohue et la visite perd de son charme. Heureusement, le guide Lonely Planet donnait le conseil de profiter du repas de midi où les tours opérators retournent à la ville pour prendre possession des lieux. On se trouve au temple d’Angkor Thom et c’est magique : la vue de ces arbres qui ont pris racines dans des murs vieux de plusieurs siècles ; époustouflant comme la nature reprend ses droits. Beaucoup de cinéastes sont venus tourner ici des films d’aventures. Autre moment de grâce : le vendredi (hé ! non ! ce n’est pas un jour saint ici ! ) c’est un jour creux pour le site, tant mieux pour nous. En fait, les tours-opérators repartent ; d’ailleurs beaucoup ne viennent au Cambodge que pour Angkor (c’est dommage). On peut admirer les magnifiques bas-reliefs d’Angkor Vat et profiter du Bayon avec ses ? visages. On se rend au temple Preah Khan et on fait une fabuleuse visite avec un garde qui a envie d’arrondir son salaire. Il nous emmène à des endroits où on n’aurait pas eu l’idée d’aller pour voir des curiosités ; mais surtout il nous prodigue moult conseils d’angles de prises de vue. En fait, il a observé des photographes professionnels. C’est aussi dans ce temple que J.J. Annaud a tourné « les 2 frères ». Ici aussi il y a un bel enchevêtrement de pierres et de végétations.
Les chauffeurs de tuktuk ne se lassent pas de nous interpeler « Madame ! Madame ! » Pourtant, ils ont bien vu que nous, c’était vélo ou marche à pied, mais ils gardent le sourire et pourtant on se demande comment ils arrivent tous à vivre. Le centre touristique de Siem Reap ressemble au quartier Kao San à Bangkok : des boutiques, des restos, des bars et des touristes à gogo. Le protectorat français a laissé des traces ; certaines enseignes sont en français : pharmacie, électricité et on trouve du pain. Dès qu’on s’écarte des grandes rues, on pourrait se croire à la campagne, les rues ne sont pas goudronnées par contre, elles sont polluées par les plastiques et les boites de polystyrène ; où sont les feuilles de bananiers ? Les rues principales et la route d’accès au site sont patrouillées par une armée de balayeuses vêtues de vert avec un balai fait de branches. Elles s’évertuent à balayer les feuilles des arbres dans la forêt qui bordent ces routes. Il faut faire bonne impression aux touristes.
Quinze jours passés au Cambodge. Ça nous embête de quitter ce pays attachant ; on regrette de ne pas avoir parcouru l’Est ( le Mondolkiri ) mais c’est trop tard ; ça nous obligerait à revenir en arrière.

Retour en THAÏLANDE

On a prévu d’aller découvrir le nord de la Thaïlande. On pensait prendre un avion pour rejoindre Chiang Maï ; mais il n’y a pas de vol direct, il faut faire une escale à Bangkok. Alors on décide de passer la frontière terrestre en bus, 3h de trajet jusqu’à la frontière. Au départ, on retrouve Michel et Agnès, un couple de Drômois, qu’on a rencontré sur le bateau et que l’on a croisé à plusieurs reprises. Ils nous alertent sur le fait que par la frontière terrestre, on aura un visa pour la Thaïlande que de 15 jours alors que notre séjour va être de 20 jours. On a 3h pour réfléchir aux différentes solutions.